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Les laboratoires Servier Tunisie répondent à la société SAIPH

Les laboratoires Servier Tunisie, ont publié, aujourd'hui, mercredi 10 août 2016, un communiqué de presse en guise de réponse à ce qu’ils qualifient de « rumeurs relayées dernièrement dans différents medias ».


Le texte évoque que la société « SAIPH est à l’origine de ces rumeurs et tente de faire  une polémique sociale et nationale en relayant des allégations à travers la presse et les sites de certains partis politique ». Le  laboratoire Servier insiste dans ce cadre sur la non véracité des informations relayées. « Toutes ces allégations, sans exception, sont sans aucun fondement et en total décalage avec la réalité », lit-on.


Le contrat entre la SAIPH et Servier, ajoute le communiqué « n’a pas été résilié mais  non  renouvelé conformément au droit et suite à des manquements graves de la SAIPH vis-à-vis de  ses obligations contractuelles et  financières. Pour Servier, le patient a toujours été au cœur de son activité. Hors,  les médicaments  fabriqués par SAIPH ont été en rupture à de nombreuses reprises et ceci pendant plus de 3 ans, affectant ainsi le bon suivi du traitement des patients ».


Le laboratoire précise, par ailleurs, qu’il juge très  grave « qu’on essaye d’impliquer les autorités administratives responsables des autorisations de mise sur le marché et de l’accuser de complicité et de favoritisme. Cela est bien évidemment constitutif de diffamation et de calomnie ».


Servier précise dans ce même contexte que concernant le ‘’Diamicron 60’’, « la direction de la pharmacie et du médicament a traité la demande déposée par SAIPH  d’une façon ordinaire puisque la SAIPH  n’a pas  demandé le traitement en priorité de son dossier au moment du dépôt. Pire, SAIPH après avoir reçu des réserves sur son dossier Diamicron 60,  n’a jamais donné suite à ces réserves empêchant ainsi la progression de l’enregistrement du dossier. La société Teriak a demandé cette priorisation au moment du dépôt de la demande ».


Le laboratoire a également tenu à préciser que « SAIPH connait bien évidemment l’ensemble de ces procédures et les a sciemment ignoré en essayant de faire croire à une manipulation et à un abus de pouvoir. D’autre part, nous souhaitons préciser que la volonté des laboratoires Servier a toujours été d’accroitre sa présence sur le sol Tunisien en renforçant ses activités avec un partenaire local ».


Et d’ajouter « Servier a désormais confié à la société Teriak,  une société  100% tunisienne et non pas étrangère les AMM de ses  médicaments. Le Laboratoire Servier a déposé une plainte en pénal contre le représentant légal des laboratoires SAIPH ».
 

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